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Monique Martin est une figure de la vie associative albigeoise.
Du cinéma à la danse en passant par le volley, cette ancienne prof d’EPS au lycée Victor Hugo de Gaillac, puis à celui de Rascol à Albi aime partager ses passions avec le plus grand nombre. Rencontre.

On l’a vue se lancer la première au spectacle de Thomas Le Brun, mais elle danse aussi dans la rue, avec son association Densité. Elle est surtout inévitable lors du Festival des œillades, normal, c’est elle, Monique Martin qui l’a créé avec son mari il y a plus de 25 ans. Retour sur le parcours de cette femme passionnée et passionnante…

Paris et les sorties familiales au ciné

Son goût pour le cinéma est né à Paris où Monique a passé son enfance, rythmée par les sorties familiales et la rencontre de sa petite voisine, Evelyne Bouix, qui se fera un nom dans le cinéma français. Monique, témoin des premiers pas de l’actrice, suit sa carrière de loin mais ce lien la fait s’intéresser particulièrement au cinéma. Un jour l’association Ciné Forum d’Albi lui demande de contacter son ancienne amie pour un événement : c’est comme ça qu’avec Michel, son mari, ils entrent dans l’association.

L’aventure des Oeillades

A partir de là tout va très vite, l’idée du premier festival germe, puis c’est un enchaînement de rencontres. “On s’est dit on essaie, on y va !, se rappellent Monique et Michel. On a été très aidés par des copains devenus de très bons amis issus du milieu comme Jean-Pierre Gardelli, Vincent Paul-Boncour. Nous avons également rencontré le frère de Suzanne Schiffman, la scénariste de Truffaut, qui habitait Gaillac”. La 2eme édition a été plus difficile, mais c’est là qu’ils commencent à apprendre vraiment, participer à d’autres festivals, se faire un réseau parmi les distributeurs…”On voulait un festival qui soit véritablement interactif. Il a fallu bien réfléchir aux publics, aux heures et jours de programmation…On a été aidés et soutenus par le réalisateur Serge Korber qui nous a fait profiter de ses connaissances et relations dans le cinéma. Aujourd’hui 25 ans après, on a beaucoup progressé. On est à la fois fiers et surpris du chemin parcouru. Et on se dit qu’il faut continuer, et assurer la relève. Transmettre pendant qu’on est encore passionnés et énergiques !” Alors si vous êtes cinéphiles dans l’âme ou que vous en connaissez, c’est le moment de se lancer dans l’aventure !

Densité pour une danse inclusive et intergénérationnelle !

 

J’ai toujours dansé !” sourit Monique. Du classique d’abord, puis elle découvre la danse contemporaine par l’intermédiaire d’une de ses profs de sport. En 1998, la maman albigeoise de trois garçons décide de créer une association car elle veut que la danse “soit vécue par un maximum de gens”. Densité est née ! Des évènements en extérieur “dans des lieux où l’on ne danse pas forcément” comme la rue, les parcs publics ou le site industriel St Antoine; et des cours sur un seul niveau “mixte et intergénérationnel” pour que tout le monde danse ensemble. “Nous avons 4 cycles assurés par 4 danseurs, donc 4 univers. C’’est très riche !”Toutes les actus de Densité sont à retrouver sur leur site www.densite-asso.fr

Propos recueillis par N.V.

A noter : Cette année le festival les Oeillades se tiendra à Albi du 22 au 27 novembre ! Tout le programme à retrouver ici