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La vie culturelle de Técou est en ébullition depuis la création d’une salle dédiée, nouvellement baptisée Le Hangart. Coralie Reboulet en est la programmatrice. Nous avons pu échanger sur les nombreux projets en cours et à venir où se mêlent danse, théâtre et musique, avec l’évènement par Técou en Blues, au mois de juin.

Si le mot hangar signifiait « clôture » au temps des Francs, le nouveau Hangart de Técou est lui synonyme d’ouverture, d’accueil des artistes et de partage avec les habitants. S’il met l’art au cœur de sa programmation culturelle, les spectacles peuvent aussi bien être musicaux, poétiques, dansants, clownesques ou théâtraux. « Nous ne nous interdisons rien », souligne Coralie Reboulet, chargée de mission à la mairie de Técou.

Une pluralité d’acteurs autour d’une prog éclectique

La salle a vu le jour en 2021, mais elle passe dans une nouvelle phase pour être plus visible et reconnue dans le paysage tarnais. 300 places assises, 800 personnes debout, avec des configurations modulables en fonction des évènements. « Pour Técou en Blues, notre évènement phare, nous adoptons une configuration hybride, comme un club de jazz, avec une petite restauration et un bar ouvert tout le long du festival », souligne Coralie. Cette 4e édition, programmée le week-end de Pentecôte (6,7 et 8 juin), gagne un jour supplémentaire de festivités.

La programmation, réalisée par une multiplicité de partenaires (mairie, MJC et plusieurs assos) est éclectique : elle donne une belle part à la musique classique mais aussi au gospel avec Pi Djob le 4 mars ou à la chanson française et poétique comme celle de Juliette qui viendra clôturer la saison le 17 juin. Un spectacle Au fil du Tarn de la SNA est programmé le 19 mars (Parler flamenco) et un beau moment de danse prévu le 5 avril avec l’Adda (lire plus bas).

Artistes en résidence, groupes de danse éphémères

Le Hangart accueille également des artistes en résidence : en 2024, huit équipes sont venues créer à Técou. Le groupe Recif, un quartet féminin « poético-percussif », a par exemple réalisé une création collective avec 18 jeunes de la MJC (9-14 ans) autour de la voix et des percussions corporelles. Ils se sont produits en première partie du concert de Récif en décembre.

« Autre évènement que l’on a mis en place avec l’Adda et la fédération des MJC, « Il n’y a pas d’heure pour la danse ». Il rassemble des jeunes de 12 à 18 ans et des danseurs professionnels sublimes de la formation Coline à Istres », souligne Coralie. Le résultat sera visible le 5 avril.

Parmi les nouveautés : un logement est en cours de création pour les artistes en séjours longs et en avril des jeunes seront accueillis pour deux semaines. « Pour un petit village de 1000 habitants, c’est pas mal ! », conclut Coralie, Originaire de Haute-Garonne, Coralie a travaillé à l’Adda du Gers avant d’arriver à Técou. Elle a été recrutée pour animer le lieu et développer le projet culturel. Et avec tout ce programme, on y croit !

Une programmation étoffée

Rendez-vous au 24 Chemin des Martisses, à Técou. En attendant, cliquez ci-dessous pour découvrir la programmation 2025