Faites un pas de côté et découvrez comme nous un peu de Texas, d’Italie et de Japon
dans le coin de la rue du Plancat, à Albi.
C’est étrange comme on peut passer à côté de certaines rues, alors qu’elles sont à 100 mètres d’une allée que l’on fréquente régulièrement… Ainsi, faites un pas de côté à partir de la Rue Sainte-Cécile vers la Rue du Plancat, et vous découvrirez de nouvelles figures du quartier : une texane lançant une nouvelle friperie (à côté du dépôt-vente les Ginettes), un couple franco-japonais up-cyclant des kimonos, un MOF barman ou encore un normand passionné de charcuteries italiennes…
Luckies Friperie, 9 rue du Plancat
Sofia m’a contactée par mail, mais je n’avais pas le temps de lui répondre. Je l’ai rencontrée au détour d’un pas de côté ! Et j’ai bien fait… Originaire du Texas, elle a ouvert sa friperie la semaine dernière. Elle choisit ses pièces avec soin : cuir, soie, et toute matière noble. Pas de dépôt-vente ici, elle achète ou récupère des dons… qu’elle transforme dans son atelier. « A terme, je voudrais sortir une collection par mois », souligne-t-elle. Dans l’aventure avec elle, son compagnon Jean et son chien Milo !
Monoya Tokyo, 8 rue du Plancat
La boutique était fermée quand je suis passée (attention aux horaires…), mais c’est ma voisine japonaise qui m’en a parlé (teasing : on vous emmène voir les cerisiers en fleurs dans notre prochain « retour de voyage » printanier !). Caroline et Yuji avaient lancé leur boutique en ligne en 2020, aujourd’hui – depuis le 4 février – ils ont sauté le pas et investi l’ancien local de Ma Bicoque, tapissier qui a emménagé au 78 avenue Gambetta (nous y avions trouvé de jolis tabliers en cuir à Noël !). On peut y trouver des kimonos japonais, des créations réalisées à partir de tissus traditionnels recyclés, et ils ne comptent pas s’arrêter là…
Zoizo, 4 rue Henri de Toulouse-Lautrec
Curieuse de connaître les nouveaux locataires du local de l’Ambroisie, je remonte quelques pas dans la Rue de Toulouse-Lautrec. J’empêche Martin de faire sa pause avec un ami… Belle rencontre ! Ce normand d’origine passionné et généreux nous fait goûter à tout. Aidé de sa belle trancheuse Roussey – le modèle spécial Mortadelle, il nous coupe de la chiffonnade de copa, de bresaola, de jambon à la truffe… Ca fond en bouche. Le lieu permet de manger sur place, mais de nombreux plats traiteurs fabriqués par sa compagne sont proposés à emporter. On peut l’appeler, commander pour un apéro ou un diner et il prépare tout. On peut même privatiser le lieu à partir de 12 personnes…
Papilles, cocktails à la française, 1 rue Puech Berenguier
Elu meilleur ouvrier de France Barman en 2015, Alexis Taoufiq a ouvert Papilles, cocktails à la française, au mois de janvier. Sa proposition : une gamme originale de cocktails artisanaux à emporter, comme Tête de Mule (Vodka française bio, fleurs de sureau, gingembre, citrons, menthe fraîche), Pêche du dragon (Gin français, thé vert au jasmin, absinthe, pêches, citrons, épices, Ylang Ylang) ou Rockin Ranch Hii Ha ! (Bourbon, whisky fumé, campari, fruits de la passion, citrons)…, ça fait voyager ! Après une formation hôtelière à Strasbourg, il voyage et commence à travailler dans des palaces suisses, dans des bars à cocktails australiens, avant d’atterrir au Bristol à Paris ou au 4e mur à Montréal. Il était 15h quand on est passé devant, on n’a posé goûter. Prochaine fois !
Et aussi…
On trouve encore au coin la Vitrine, ouverte en mai dernier , l’atelier-boutique de Léa Sanchez, comédienne de formation qui exprime son imagination en peinture, sculpture, photo, textes et création ou restauration d’objets. Ou encore un peu plus loin le magasin de créateurs « Des idées Plein les doigts & Co », créé par Clara il y a à peine un an. Elle y vend notamment des bijoux qu’elle crée en valorisant le pastel…